exp. I dreamt about you last night. rêver Commentaires additionnels Pour ajouter des entrées à votre liste de vocabulaire, vous devez rejoindre la communauté Reverso. C’est simple et rapide rêvé , e adj [endroit, mari] ideal, dream modif l'endroit rêvé pour qch a dream location for sth l'endroit rêvé pour faire qch a dream location for doing sth rêve nm =songe dream rêve éveillé daydreaming no pl , daydream paysage de rêve dreamlike landscape des vacances de rêve dream holidays activité psychique le rêve dreaming Traduction Dictionnaire Collins Français - Anglais "J'ai rêvé de toi cette nuit" exemples et traductions en contexte J'ai rêvé de toi cette nuit. I dreamt of you last night. J'ai rêvé de toi cette nuit. dreamt of you fast night. J'ai rêvé de toi cette nuit. I felt you last night. J'ai encore rêvé de toi cette nuit. I dreamed about you again last night. Moi j'ai revé de toi, cette nuit. I dreamt of you last night. Moi j'ai rêvé de toi, cette nuit. I dreamt of you last night.
Jai rêvé de toi cette nuit Tags : sourire · moi · coeur · douceur · belle · vie · nuit · J'ai rêvé de toi cette nuit Une escapade dans ma vie La nuit était belle et si douce Avec pour témoin la lune rousse. Au comble d'une joie intense J'ai rêvé de toi, douce chance Comme tu étais calme et serein, Nos doigts s'entrelaçaient sans fin. Comme ton regard était douceur, Je meCette nuit, j’ai rêvé de toi,Dans mon rêve, on avait grandiOn habitait en Alsace, prés de chez on était pas trés loin du mon rêve, nous allions bientôt être troisMon rêve allait se réaliser,J’étais enceinte de huit avions déjà préparé une place pour ce je ne sais pas ce qui s’est passéQuand je me suis réveillée, tu étais à mes côtésTu dormais toujours, comme un bébéEt c’est là que je t’ai longuement regardé,Mes larmes ont commencé à seize ans, je pense déjà à un avenir tout suis tellement bien avec toi,Tu es mon prince charmant,Mon ange, je t’aime tellementMon rêve, c’est de passer ma vie avec toi.
Au21 août 2021, 66 000 (soixante-six mille) vidéos, 599 poètesNoire Poésie Tome 1 à 1000 - Encouragez un poète différent, autodidacte Nelliganisé Tom
l'amour fleurit et flétrit, il est comme une fleur qui passe et trépasse avec le ne dure qu'un instant, qu'un moment ; c'est ce qu'on dit, qu'il est éphémère, comme la vie, comme la pourtant, malgré ce moment si court durant lequel on aime, cela peut suffire à tuer ; et ça vous rend malade, d'aimer sans être aimé en retour, et ça vous tue le coeur et l'âme - avez envie de vous échapper, d'arrêter ça, et c'est votre poitrine qui se gonfle, vos poumons qui s'emplissent ; et vous toussez, encore et ce sont des pétales de fleurs qui tombent lourdement sur le sol août 2022, hiver. staff Mar 16 Aoû - 2313un, deux, trois, soleilft. geronimo diavolot’entends pas vraiment le bus s’arrêter, ni le brouhaha généré par tous ceux qui se pressent de descendre, celle de geronimo uniquement, qui toute douce, te dit que vous êtes arrivée, qu’il te réveille, comme prévu, comme promis. sa casquette plus qu’à moitié sur ta tête, la couronne tombée avec le temps, comme l’alcool ayant quitté tes veines, votre nuit de folies qui s’arrête, qui s’achève et c’est l’heure d’être une adulte, maintenant. ça t’accable un peu, parce que t’as pas envie, pas l’énergie, mais qu’il le faut, pour toi, pour lui, pour cette journée qui s’annonce déjà bien compliquée. rappelle moi ce qu’on fait là ? vos courses toujours dans les mains, les yeux rivés sur l’église en face de toi, que tu comprends pas ce que vous faites là. une histoire d’aller bosser, mais vous faites pas la paire la plus pieuse, en tout cas tu fais bien basculer la balance et tu te sens pas trop à ta CampbellpaparazziMessages 74 Mer 17 Aoû - 1246 Doris D'assumer nos rêves, d'en récolter la sève pour les graver dans chaque mur de pierre Alors à ton tour ouvre les yeux, approche-toi et observe avec curiosité Le jour se lève et même si ça brûle les yeux on ouvrira grand nos paupières La tête de Perry est plus légère que les baudruches colorées des parcs d’attractions, le pétillant de la veille à du en évaporer les idées les plus lourdes, et Gero est un peu fier, d’être un genre de gardien, sans clés, des traits détendus par le sommeil. Il a attendu que les respirations s’allongent en notes à deux temps pour attraper son cellulaire, chercher, les lèvres nerveusement mordillés, l’actualité de la lutherie Evans, les images de son propriétaire, en effleurer avec le pouce le cadre des lunettes sans parvenir à effacer les reflets qui mangent dans les iris, dommage, il faut qu’il y retourne, c’est viscéral, cette envie, juste limpide, qu'il est devenu stupide. Leur terminus freine, il vient chercher l’épaule de la rousse, secoue avec douceur, et, à contre coeur, se rend coupable de la sortir de ce qui était peut-être un rêve, une évasion de ce vers quoi il l’ c’est froid, l’essoufflement de la course les a quittés, Gero frictionne ses bras en jetant les yeux sur l’édifice, des pierres, une croix et la foi, à genoux ou les yeux fermés, alors les doigts enroulent naturellement la croix argentée coincée sous le t-shirt. Ses épaules haussent sur un rictus amusé, le pack fait des chuintements plastifiés, la hanse mordue dans les trou de mémoire Doris ? Moi, je vais bosser. Avec l’index, il pointe l’échafaud que des collègues ont déjà mis en place, les planches un peu usées qui font tomber des sciures de bois, et ça pique quand ça tombe dans les yeux, ça lui est déjà arrivé. Toi, tu peux te recueillir. J’ai des pièces si tu veux une il ira sûrement un peu plus tard, Raphaël en a besoin, lui, à défaut de pouvoir passer au centre aussi souvent qu’il le voudrait, il peut faire ça, une flamme et les mains jointes, la piété c’est un truc de Di, ça n’a jamais servi à rien, et c'est pas grave, la foi c'est pas fait pour être utile. Les pas avancent jusqu’aux pieds de la structure, où une ribambelle de cris tombent des étages, il répond Ola et attrape le bleu de travail plié sous le déjeuner de Perry, ça coince sur les chevilles, l’oblige à défaire les lacets, s’asseoir dans l’herbe humide pour changer les fais quoi dans la vie Doris ? Tu étudies ? Les étudiants avec la vie oisive, ils arrivent parfois sur K’Road, s’encanaillent dans des quartiers où ils peuvent céder à l'excès peu importe la taille du portefeuille, par contre, ils restent jamais longtemps, c’est des prénoms destinés à des plaques dorés, dans des petits bureaux où Gero viendra un jour passer un coup de raclette. C y a l a n aGeronimo Diavololaveur de vitresMessages 37 Ven 19 Aoû - 1801un, deux, trois, soleilft. geronimo diavolotu t’en souviens, un peu, brides de conversations qui reviennent, quelques mots qui émergent, les détails perdus dans le flot de l’alcool, mais tu hoches la tête, tu t’en souviens. nettoyer les vitres d’un église ? tu trouves ça un peu injuste que ce soit à lui de s’en occuper, pas à eux, mais tu sais que c’est comme ça que le monde fonctionne alors tu gardes ça pour toi, pas très bien placée pour parler de justice, de toute marquée de la tête, ce sera pour toi, après, je suis pas croyante, c’est bien loin de toi, tout ça. t’as jamais cru en quelque chose de plus grand, jamais cru en la providence. la foi loin du cœur, loin de la tête, baignée dans le vice de l’argent depuis trop longtemps. peut-être que tu devrais, peut-être qu’il t’apprendra à croire, un jour. pas certaine de ce que tu avances, mais tu te plais à prends des photos, moi, némo. des photos des autres, des photos du monde. dit comme ça, c’est élégant. l’oeil aiguisé, habitué à voir des choses que les autres ne voient pas. je cours après les scandales, la misère des autres, c’est ça qui me fait vivre. la peur de le décevoir au ventre, que tu fais ça parce que ça marche, parce que ça te réussit et t’es forte pour ça, en plus. je prendrais des photos, aujourd’hui aussi, pour me souvenir cette fois-ci rêve éveillé, souvenir que tu veux garder pour CampbellpaparazziMessages 74 Sam 20 Aoû - 317 Doris D'assumer nos rêves, d'en récolter la sève pour les graver dans chaque mur de pierre Alors à ton tour ouvre les yeux, approche-toi et observe avec curiosité Le jour se lève et même si ça brûle les yeux on ouvrira grand nos paupières Les pieds raclent dans la terre, le quadrillage des barres de fers est à l’extérieur du chantier, c’est salissant comme travail, pourvu que ça ne la gène pas, elle est comme sortie du décor des néons, Perry, sa chevelure rousse encore en friche de la veille. Geronimo laisse l’air frais le faire renifler, il pense à Jude, puis il oublie, parce que aujourd’hui encore il faut gainer le dos, soulever le seau, reprendre de l’eau. En déchirant le plastique pour soulever une bouteille, le menton acquise, les carreaux, ça fait un moment, on s’y fait, c’est juste dommage d’être toujours dos au ciel, le spectateur de la vie des n’a pas la foi, et sa langue retrace l’arête des incisives lentement, vers qui se tourne-t-elle alors, quand le corridor étroit de l’existence s’assombrit, le sort, ça doit être douloureux de l’affronter Doris. Tu viendras avec moi si tu veux. C’est calme à l’intérieur, je te prêterais un sweat si tu veux t’allonger un peu. Encore une fois, il a du mal à réprimer l’inquiétude qu’elle soit fatiguée, peut-être à bout de force, ou bien juste ennuyée d’être dans ses talons à l’autre bout d'Auckland. Concentré sur les lacets qu’il refait, la petite boucle dans la grande, deux fois, sinon ça tient mal, il écoute Doris, Doris la photographe avec des centaines de clichés pour raconter des histoires, il aimerait les entendre, un jour, si elle veut bien. C’est un beau métier photographe. La mémoire c’est tellement précieux. La dentition éclaire le visage d’un flash de joie, et il pousse la terre avec les paumes pour être bien droit devant le rousse, les souvenirs, peut-être quelque chose qui échappe encore au troc de l’argent, comptent beaucoup à ses yeux. Tu ne manqueras jamais de travail alors, la misère c’est constant, peut-être plus que la bouffe. Il a saisi l’angoisse dans ls yeux, alors la main enroule sur l’épaule, maladroitement, il frotte, ne saurait pas comment lui dire que peu importe la vie qu’elle mène, après tout, le problème, au départ, c’est cette terre vrillée, pas les gens qui y naissent. Un sourire qui se veut rassurant brodé en travers du visage, Gero glisse un pied sur le premier barré et détend une main dans sa direction, il n’allait pas la laisser seule et puis la vie est plus belle quand on prend de la hauteur. Ca me fait plaisir Doris. Qu’on ait des souvenirs ensemble. Viens. Tu vas voir, le coin est un coup de chance, la campagne d’Auckland des fois, c’est franchement désolant, seulement par ici, Gero s’est déjà égaré et sait que l’hiver n’a pas esquinté le sous bois, qu’on distingue même un élevage de kangourous au loin, ça lui plaira, peut-être, en tout cas il l’espère. L’escalade se prolonge en tintements métalliques et Gero rend les accolades de Mikaël et Fadi, deux gars sympas, taciturnes jusqu’à leur du repas où, c’est vrai il ont l’humour un peu gras, Gero pretextera qu’ils veulent manger ensemble pour s’éclipser à ce moment les planches, de bois usé attaché à des gonds solides, il referme la main près de la taille sans appuyer, juste, il n’y a pas de barrière, du vent, et, c’est plus fort que lui, il imagine toujours le pire. L’autre bras se détend pour englober l’horizon avant de se plaquer en visière au-dessus des moins joli que les anémones et les tortues mais c’est quand même sympa non ? Pour un premier souvenir, peut-être pas la couverture de notre album mais je le verrais bien sur la deuxième page. C y a l a n aGeronimo Diavololaveur de vitresMessages 37 Sam 20 Aoû - 1457un, deux, trois, soleilft. geronimo diavolol’innocence qui te pince le coeur, le remord aussi, de l’avoir formulé comme ça, de l’entendre te répondre comme ça. qu’est-ce que t’as bien pu faire, pour mériter quelqu’un comme ça dans ta vie ? véritable ange tombé du ciel, geronimo qui t’apaise et t’angoisse, qu’il a l’air fragile, votre lien, à tes yeux et t’as peur de tout perdre, de tomber de haut toi aussi. que la déception l’emporte. tu pourrais dire non mais tu préfères accepter, son aide, son pull, tout ce qu’il peut t’offrir, parce qu’il est pas obligé mais il le fait, sans rien en échange. la douceur dans la voix, la délicatesse dans les gestes, t’as du mal à comprendre, à saisir vraiment d’où ça vient, c’est qu’il a vraiment l’air tout droit sorti d’un film, ton némo. c’est joli, dit comme ça, merci de pas te juger, de pas prêter tant d’attention que ça à ce que tu fais. de rester là, avec toi. la montée vers le ciel plus compliquée qu’il n’y paraît, le pied pas très assuré alors que tu suis gero jusqu’au bout, l’impression de gêner, toi qui n’a rien à faire là, qui n’est là que pour regarder, contempler, le labeur loin de toi, parce que tu te salis pas les mains, pas vraiment. tu fais des pauses, parfois, pour sortir ton téléphone et immortaliser l’instant, gero un peu flou devant toi, les nuages en fond, le métal qui balance. le monde vu d’en haut est bien différent de celui que tu connais, les possibilités infinies, le paysage qui s’étend sans s’arrêter lui non plus. ça me va très bien, comme couverture tous les deux face au monde, face à auckland, au clair du jour et plus au coeur de la nuit comme hier, une sensation de puissance à te trouver si haut, si libre, loin des contraintes du monde d’en bas, du monde réel, ici, t’as l’impression de pouvoir être qui tu veux. tu dois voir plein de choses toi aussi, quand t’es tout en haut ici, ailleurs. où alors t’as peut-être pas le temps… trop facile d’oublier que pour lui, c’est son gagne pain, de monter les échafaudages, surement un supplice de rester face au soleil, toute la journée. l’appareil photo en mode portrait, la qualité qui ne vous rend pas justice, l’épaule collée à celle de gero et vous voilà pour toujours dans ta mémoire, immortalisés. je te l’enverrai, CampbellpaparazziMessages 74 Sam 20 Aoû - 1614 Doris D'assumer nos rêves, d'en récolter la sève pour les graver dans chaque mur de pierre Alors à ton tour ouvre les yeux, approche-toi et observe avec curiosité Le jour se lève et même si ça brûle les yeux on ouvrira grand nos paupières Quel soulagement quand c’est facile, le chemin des syllabes qui trouvent un écho sur les traits harmonieux de Perry, Gero, sent le silence s’envoler de sa cage, respire, lui aussi, l’angoisse s’est dissipée. Il avait un peu peur que tout ce qui les sépare, à commencer par l’argent, les empêche de sa parler, ça aurait été comme crier à travers le vitrage triple épaisseur, devant lequel, il a toujours l’impression d’assister à un film muet. Doris, elle est pas comme ça, le Di se sent mieux de le savoir, ou bien c’est juste la migraine enfin réduite à une virgule, un temps de latence entre deux gestes soigneux. Avec ses jolis chaussures, Gero l’imagine plus facilement dans ces restaurants à la devanture parmes et la lettrine dorée que sur les barreaux raides où il l’entraîne, elle dit rien, alors, forcément, il ose pas l’aider plus, elle a le droit d’avoir un peu de fierté Perry, et lui, il est personne pour la froisser. Lorsque la caméra enferme des clichés, Gero esquisse des sourires maladroits, comme sa mère lui a appris, même à l’époque où il avait la gueule édentée et que la petite souris avait fini par rentrer en grève. La charpente grince des rires lugubres que Gero n’entend plus, habitué depuis le temps, à la carlingue lancinante, qu’il monte et démonte, comme s’il était le forum d’un spectacle sans autre mégaphone que l’écho du vide. Les arpèges de la voix de Perry sont un genre de pommade, une forme de croyance, et Gero en a le sang qui boue, fait des taches tomette en dessous des cernes. C’est vrai. Si elle le dit, ça devient dépend. En ville, c’est rare que je monte assez haut pour voir autre chose que les façades. Il s’interrompt, pour réfléchir les yeux au coin des amandes, creuser les images de gratte-ciel où culminent les enseignes de multinationales et parfois un polygone de ciel défini par les contours géométrique, Gero s’y perd, dans le dédale du capitalisme. Mais des fois quand c’est assez haut, on est suspendu à des cordes et… Il hésite, rougit, les yeux qui demandent la permission d’être un môme. j’ai un peu l’impression d’être comme Spiderman. Les yeux se détournent, le poignet qui frotte en dessous du nez pour se donner une contenance, Spiderman, c’était son héros, à l’époque où c’était encore une ambition d’en devenir un et c’est resté, orgueil embarrassé, de se consoler au bout des fils de nylon. Cette fois, la caméra change d’objectif, reflète leurs bouilles encore déconfites de la veille, et, nerveusement, il rit, des éclats sincères avec des carillons dedans, pris au dépourvu, alors, cette expression là, elle est authentique, comme la promesse de Perry à laquelle il hoche brièvement le La gratitude coupe le sifflet, Gero pince les lèvres avec les dents, grimace espiègle en frottant la semelle sur le bois pour dissiper sa timidité, les grands garçons ça devrait pas s’émouvoir, Diego ferait siffler des claques par dessus les oreilles. Quand bien même, il dézippe encore le sac, cherche à disposer le pack pour en faire un accoudoir le long de la façade où il lui fait signe de s’asseoir, si elle veut. Lui, il faut qu’il s’y mette, l’eau savonneuse en rideau, l’éponge et ses bruits de succions, puis mécaniquement la raclette qui alterne les passages pour faire disparaître l’écume à l’odeur de propre, avant de recommencer. Ca va pas prendre trop longtemps. Ils bossent bien les deux en bas aussi. On se pose après ?Il enchaîne, le travail c’est comme le reste, faut s’y soumettre pour s’en libérer, les yeux et les outils plongent et lui il lave, en rêvant de douche tiède et des souvenirs de Jude, bercé par le silence de la campagne, la présence de Perry à deux pas. Evidemment, il est satisfait d’en terminer, d’aller gratter la pause pour flâner, et il a repéré dans le chevauchement des pierres assez de prise pour déjeuner sur le toit, presque certain que Perry elle aimera bien, à cheval sur le zinc, si la mousse ne la dérange pas. La hanse du sac passé sur l’épaule, Gero emmêle les phalanges, le profil à la perpendiculaire du mur en montrant le sommet avec le mange là haut ? Je te fais la courte échelle. La lueur tendre brille dans les iris et il l’attend, ne partira plus sans elle de toute manière, la conviction étrange, que désormais, ils s’attendront. C y a l a n aGeronimo Diavololaveur de vitresMessages 37 Dim 21 Aoû - 1830un, deux, trois, soleilft. geronimo diavolosilencieuse la plupart du temps, l’ouvrage en guise de musique, les raclettes qui claquent contre les vitres, grincent quand il manque de produit, les souffles qui se font court, sous la chaleur, l’effort. presque coupable de rester là, à ne rien faire. le soleil qui embrasse ta peau, doucement, pendant que tu l’écoutes parler de ses rêves, de ses impressions. ça nous fait un point commun, alors parce que si lui explore le monde au bout des fils, comme spiderman, tu l’explores à travers ta caméra, comme peter parker. deux faces d’une pièce, ça te fait sourire, fossettes qui se creusent dans tes némo, tu retombes un peu en enfance. pas la tienne, celle dont tu as rêvé pendant des années, celle qui te berçait, celle qu’on te racontait. celle que t’as connue à travers un écran télé, celle qui est vécue dans une bulle de tendresse. le jugement absent, des deux côtés, la chance de vivre simplement, sans prise de tête et t’en oublierait presque ce que tu fais de tes journées, d’habitude. geronimo qui t’aide à monter au sommet, à te hisser au-delà des autorisations, libre d’entrave, avant de te rejoindre, ton aide superflue, tes bras trop faible pour l’aider à monter, lui aussi. plastique arraché, un des sandwich que tu gardes pour toi, l’autre que tu lui tends, pour qu’il mange lui aussi, qu’il partage l’instant avec toi, comme toi, parce qu’ici, vous êtes au même niveau, ici, ses difficultés sont les tiennes, vice versa. point de départ d’une aventure plus grande que toi, plus grande que vous. tu sais, je maintiens mes propos, pour moi, c’est ça la couverture de notre histoire deux adultes sur un toit, dans le flou d’une existence qui ne tient qu’à un fil, avec comme seule compagnie l’autre et peut-être la foi d’un peu CampbellpaparazziMessages 74 Dim 21 Aoû - 2057 Doris D'assumer nos rêves, d'en récolter la sève pour les graver dans chaque mur de pierre Alors à ton tour ouvre les yeux, approche-toi et observe avec curiosité Le jour se lève et même si ça brûle les yeux on ouvrira grand nos paupières Elle est sage Perry, à peine une arpège tendre pour souligner qu’ils se ressemblent, vivent à la frontière des clichés, et Gero ne peut ne pas lui donner tort, pas envie de toute manière et surtout aucune raison. Peut-être qu’un jour il lui parlera des graffitis, les formes esquissées à la bombe, pas celles qui dénoncent, pas comme ses tirages, mais un art qui se passent des mots pour émouvoir. Les doigts se dérobent de l'outil pour appuyer l’ascension de la rousse et gravir le dernier mètre, celui qui les sépare du clocher et la cîme du monde où Geronimo oublie la fourmilière du quartier, un peu coupable, parfois. Le vent gifle ses joues, le soule d’une drôle de façon qui n’a pas grand chose à voir avec la veille, et il défait soigneusement l’aluminium autour de la tortilla aux œufs et au thon, Alma elle soufflerait de lassitude, c'est certain. Oui. C’est vrai qu’il pourrait faire un effort. Si Perry et lui se revoient, c’est promis, il utilisera le vieux set de couteaux qu’on lui a offert à la fin de son apprentissage. L’expression contient un sourire, c’est qu’il voudrait pas que Perry voit les miettes coincés entre les gencives, et il y a la tendresse incrustée dans ses iris polaires. Geronimo voudrait dire des mots qu'il connaît pas, touché, par elle, et c'est encore trop maladroit cette expression, y renonce. La tête balance une approbation lente lorsqu’il essuie le bec du revers et balaye l’horizon gluant de brume, presque mystique, comme Perry et l’épopée que ses lèvres c’est une histoire, il faut un titre. Gero froisse le papier argenté en boule, avant de basculer les jambes en tailleur, une main sur le zinc, c’est pour ne pas perdre l’équilibre, et se donner le temps de la réflexion. Un truc qui sonne comme Bonnie and Clyde. Ou bien le nom d’une ville. J’aime bien les noms de ville mais j’en connais pas beaucoup. La langue lèche les babines, un brin gêné Gero, quand il le dit, que ses connaissances s’arrêtent sur la page du dernier manuel du primaire, et encore, le temps en a grignoter la plupart des caractères. Oaxaca ? Une ville de son pays. C y a l a n aGeronimo Diavololaveur de vitresMessages 37 Dim 21 Aoû - 2303un, deux, trois, soleilft. geronimo diavolotu recherches, depuis ton téléphone, oaxaca et google te révèle une ville haute en couleur, pleine de chaleur, l’allure ravissante, un peu hétéroclite, carrément pittoresque. comme vous. t’es fort, némo, pour trouver des choses qui nous ressemblent l’esprit savant, l’imagination là où il faut. tu connais pas tout ça, toi, ta vie passée dans les rues d’auckland, à ne voir qu’elles, à en oublier la beauté, l’attrait et ça te fait rêver un peu plus, de penser à tout ce que tu as à découvrir. ça à l’air facile, avec lui à tes côtés. bonnie and clyde, ça peut être le titre du premier chapitre rencontre fortuite, au détour de vos chemins respectifs, vos vies qui ont décidé de se croiser et de s’entrelacer, pour toujours on dirait. je trouve que ça sonne bien. la liberté d’explorer un destin différent du leur, de faire des choix différents, moins dangereux. de vivre des aventures totalement différentes, mais fondamentalement, tout aussi attrayantes, c’est ça que tu espères. repas terminé, la digestion qui te rend lourde, faut que tu retournes travailler, maintenant ? je peux essayer de t’aider, si tu veux vaporiser le produit sur les vitres, c’est à ta CampbellpaparazziMessages 74 Mar 23 Aoû - 2031 Doris D'assumer nos rêves, d'en récolter la sève pour les graver dans chaque mur de pierre Alors à ton tour ouvre les yeux, approche-toi et observe avec curiosité Le jour se lève et même si ça brûle les yeux on ouvrira grand nos paupières Sur la toiture sombre, il y a des petits pâtés de sedum clairs et des insectes aux couleurs fadasses pour se fondre dans le décor. Doris, sa spontanéité plus criante que sa crinière, inspire de la gaité dans le morne hivernal, aimante les yeux de Geronimo, son sourire aussi. Les doigts embrassés sur les emballages, ça le frappe comme le soleil dans la rétine, le plaisir de la rencontre, et, sans pouvoir se détacher, ses amandes accrochent sur les vignettes de l’écran, les douceurs lovent dans ses oreilles en taquinant un orgueil maladroit, plus facile à ignorer qu'à assumer. Plutôt que de répondre, ses doigts s'agrippent sur les aspérités de la surface pour se rapprocher et venir fixer avec elle les rues ensoleillées dont les Di ont emmené le souvenir dans leurs valises. Troublant comme ça le rend nostalgique, cette mémoire qui n’est pas la sienne, au fond des tripes, Gero se sent polarisé par sa terre natale, sans savoir pourquoi, comment, ça a tapissé sa tête, l’amour de ses racines. Cette narration à deux voix que Perry lui offre plaît, le Di balance l’épaule contre la sienne, complice, et les iris diaphanes coulent avec espièglerie. Oui. Le premier chapitre. Un livre qui n’a pas besoin de se lire ou de s’écrire. Ça lui ôte un poids. Tu vas rire Doris. Tu seras la première personne à m’avoir donné envie de lire le deuxième chapitre d’un bouquin. Le rire clair perce doucement la gorge, c’est vrai que, de mémoire, ça n’a jamais été son fort la lecture, pas plus la littérature que les paragraphes de son contrat. La Di remballe les ordures dans le sachet plastique, les miettes, c’est sans importance, ce sera un banquet pour les volatiles qui passeront après eux. Il devrait lui dire que ce n’est pas la peine, décliner, et puis, la laisser vagabonder où elle veut puisque, après tout, Perry n’est pas rémunérée. Seulement voilà, Gero, il veut pas lui dire non, l’avoir près de lui ça rend le boulot moins morose, et puis, la rousse lui a demandé, donc ça ne doit pas déranger tant que ça. D’accord, mais c’est un peu ennuyeux alors si t’en as marre tu me le dis. Mais Gero, du fond du coeur, il espère qu’elle ne se lassera pas trop vite, du spray, de lui, et que des chapitres, on fera des livres d’images, peut-être plusieurs tomes, ce serait bien. C y a l a n aGeronimo Diavololaveur de vitresMessages 37 Contenu sponsorisé Sauter vers Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumCettenuit j'ai rêvé de TOI, Et ce n'était pas la première fois. J'ai rêvé que tu m'embrassais Et que tu m'aimais. Tu me tenais la main Comme tu le faisais si bien, Nous étions ensemble, Dans l'endroit où il me semble, Nous avons échangé notre premier baiser. Nous parlions de tout et de rien Comme nous le faisions si bien, Puis là, mon réveil a
Paroles de la chanson J'ai Rêvé par Richard Anthony J’ai rêvé cette nuit même Que tu me disais Je t’aime» J’ai besoin d’un amour tendre Viens, ne me fais plus attendre Oh, dis-moi, oui toi, pourquoi Crois-moi, sans amour, rien ne va plus Et j’ai tant besoin de toi J’ai rêvé gloire et fortune Je voulais t’offrir la lune Je n’ai plus la moindre chance Sans ton amour, ta présence Oh, dis-moi, oui toi, pourquoi Crois-moi, sans amour, rien ne va plus Et j’ai tant besoin de toi Et dans ma solitude Au creux de mon ennui J’ai perdu l’habitude Reviens, je t’en supplie Si tu voyais ma détresse Sans toi, rien ne m’intéresse Les jours et les nuits se traînent Reviens car j’ai l’âme en peine Oh, dis-moi, oui toi, pourquoi Crois-moi, sans amour, rien ne va plus Et j’ai tant besoin de toi Dream lover until the end I go to sleep and dream again That's the only thing to do Till all my lover's dreams come true Cause I want a girl to call my own I want a dream lover So I don't have to dream alone Dream alone Dream alone
toutest dans le titre j'étais chez toi, tes enfants étaient à l'école, Léon j'en sais rien Au début on était