🐋 Doit On Rester Fidele Pendant Un Divorce

Encas de refus de divorce d’un Ă©poux, la sĂ©paration de corps peut lui permettre d’accepter l’idĂ©e de divorcer et d’engager une procĂ©dure de divorce ultĂ©rieurement. Cela permettra de convertir la sĂ©paration de corps en divorce (infra) et d’y mettre un terme. En outre, si la sĂ©paration de corps dure depuis deux ans, un Ă©poux
DĂ©bats SOS Conso. Tant que le divorce n’est pas prononcĂ©, mieux vaut Ă©viter tout agissement dĂ©placĂ© » pendant la procĂ©dure. PubliĂ© le 03 mars 2017 Ă  10h56 - Mis Ă  jour le 03 mars 2017 Ă  10h56 Temps de Lecture 4 min. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Les Ă©poux qui entament une procĂ©dure de divorce croient souvent qu’ils peuvent trĂšs vite refaire leur vie. Or, les frĂ©quentes condamnations dont ils font l’objet montrent que ce n’est pas le cas », comme l’indique Me Dominique Piwnica, avocate spĂ©cialiste en droit de la famille. Rappelons briĂšvement la procĂ©dure Ă  suivre pour divorcer, en l’absence de consentement mutuel l’un, le mari par exemple, dĂ©pose une requĂȘte auprĂšs d’un juge aux affaires familiales. Quelque dix semaines plus tard, le juge convoque les conjoints Ă  une audience de conciliation, destinĂ©e Ă  trouver un accord sur le principe et les effets du divorce. S’il constate que ce n’est pas possible, il rend, un mois plus tard, une ordonnance de non-conciliation, qui prend acte de leurs rĂ©sidences sĂ©parĂ©es, et leur impose des mesures provisoires rĂ©sidence des enfants, droit de visite, paiement de pensions
. Lire aussi Article rĂ©servĂ© Ă  nos abonnĂ©s Compte joint et couple disjoint Nombre d’époux pensent que l’ordonnance de non-conciliation, du fait qu’elle reconnaĂźt la sĂ©paration, sonne le glas du mariage et de son obligation de fidĂ©litĂ©, consacrĂ©e par l’article 212 du Code civil. Prenons l’exemple de Serge et ValĂ©rie qui, aprĂšs vingt ans de vie commune, se sĂ©parent, en septembre 2010. Trois mois plus tard, Serge entame une nouvelle relation. Il ne voit pas oĂč est le mal, puisque son Ă©pouse lui a Ă©crit, en quittant leur domicile, qu’elle ne l’aimait plus. La Cour d’appel de Paris le lui explique, le 5 dĂ©cembre 2016 L’obligation de fidĂ©litĂ© perdurant au-delĂ  de la sĂ©paration des Ă©poux, l’entretien d’une relation adultĂšre constitue un motif de divorce aux torts de l’époux adultĂšre, mĂȘme si l’autre n’y attache aucune importance. » DĂ©loyautĂ© » L’ordonnance de non-conciliation ne constitue qu’une Ă©tape de la procĂ©dure de divorce. AprĂšs l’avoir obtenue, l’époux dispose de trois mois pour assigner sa femme. Plusieurs audiences de procĂ©dure ont lieu, avant que l’affaire soit plaidĂ©e et que le jugement soit rendu – compter en moyenne vingt-deux mois pour un divorce contentieux. Mais la rupture du lien conjugal n’a lieu que le jour oĂč le jugement qui prononce le divorce est devenu irrĂ©vocable, parce que non susceptible d’appel ni de pourvoi en cassation, ou, lorsqu’il y a eu pourvoi, quand celui-ci a Ă©tĂ© rejetĂ© », prĂ©cise Me Piwnica. Et cela peut prendre douze ans »  Tant que le divorce n’est pas prononcĂ©, chacun peut opposer Ă  l’autre une nouvelle faute, comme le montre l’affaire suivante HĂ©lĂšne est assignĂ©e en divorce pour faute par Nicolas, qui lui reproche de confier les dĂ©tails de leur vie privĂ©e Ă  un tiers. Le juge estime que la dĂ©loyautĂ© » dont elle fait preuve constitue une violation des devoirs et obligations du mariage. C’est alors que, coup de théùtre, elle demande que le divorce soit prononcĂ© aux torts exclusifs de son Ă©poux celui-ci se livre Ă  des agissements dĂ©placĂ©s » pendant la procĂ©dure. Il vous reste de cet article Ă  lire. La suite est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Si par certains aspects, la situation des personnes séparées ou divorcées rappelle celle des veufs et veuves, dans leur cas, le conjoint est toujours vivant, mais c'est l'amour qui est, à
Occupation du logement, garde des enfants et pension sont fixĂ©es dĂšs la premiĂšre audience. Getty Images/iStockphoto Principale cause du divorce, raillait Oscar Wilde le mariage. Bien sĂ»r, celles et ceux qui choisissent ce printemps ou cet Ă©tĂ© pour unir leur destinĂ©e refuseront d'envisager cette hypothĂšse. Mais, pour d'autres, lorsque la rupture est consommĂ©e, voici l'heure de solder les comptes de la vie commune. Et c'est souvent la guerre ! La premiĂšre offensive ­ dĂ©cisive ­ se boucle en moins de trois mois, lors du rendez-vous chez le juge aux affaires familiales. Car, depuis la loi du 26 mai 2004, certaines consĂ©quences du divorce sont arrĂȘtĂ©es dĂšs la premiĂšre audience l'affectation du logement conjugal, la garde des enfants et le montant de la pension alimentaire. Paradoxalement, c'est encore plus rude en cas de divorce par consentement mutuel, car au cours d'une seule rencontre, le juge valide aussi la convention incluant le partage des biens et la prestation compensatoire. Pour les sĂ©parations plus conflictuelles, ces deux derniĂšres mesures sont remises Ă  plus tard, mais les dispositions "provisoires" adoptĂ©es Ă  l'issue de l'audience de non-conciliation logement, garde des enfants et pension alimentaire risquent for t de prendre un caractĂšre dĂ©finitif. C'est dire s'il faut ĂȘtre vigilant et, en un temps record, se donner les moyens de dĂ©fendre son point de vue. ConcrĂštement, celui qui prend l'initiative de la sĂ©paration a une longueur d'avance, ayant dĂ©jĂ  affinĂ© ses arguments. Aussi, mĂȘme en cas de consentement mutuel, les deux futurs ex-Ă©poux ont-ils intĂ©rĂȘt Ă  prendre chacun un avocat. LOGEMENTQuand il devient impossible de continuer la vie commune, l'un des Ă©poux quitte le domicile. "En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, le logement commun est attribuĂ© provisoirement Ă  l'Ă©pouse Ă  qui, dans les trois quarts des cas, est confiĂ©e la garde des enfants, constate Christine Perottet, avocate Ă  Paris. Et cela mĂȘme si ce logement appartient en propre au pĂšre." Si le couple Ă©tait propriĂ©taire ­ mariĂ© sous le rĂ©gime de la communautĂ© rĂ©duite aux acquĂȘts le plus souvent ­, le logement est un bien commun et appartient aux deux Ă©poux. Celui restĂ© dans le logement ne verse en gĂ©nĂ©ral aucun loyer Ă  l'autre, que le juge lui attribue l'occupation du logement jusqu'au partage des biens "Ă  titre gratuit" ou "Ă  titre onĂ©reux" ! Prenons un exemple. Madame occupe le logement, dont la valeur locative est Ă©valuĂ©e Ă  1 200 euros, ramenĂ©e Ă  1 000 euros - 20 % pour tenir compte de sa non-disponibilitĂ©. L'indemnitĂ© d'occupation Ă  verser en thĂ©orie Ă  l'autre partie, Ă©gale Ă  la moitiĂ© de la valeur locative, est donc de 500 euros. Mais, occupante "Ă  titre gratuit", madame ne doit pas verser d'indemnitĂ© Ă  son futur ex-conjoint. Cependant, aux yeux du fisc, cela est considĂ©rĂ© comme un avantage en nature. Elle devra donc porter 500 euros sur la ligne "pension alimentaire" de sa dĂ©claration de revenus. Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1€ sans engagement Si le juge dĂ©cide que madame est occupante "Ă  titre onĂ©reux", elle doit, en principe, une indemnitĂ© de 500 euros Ă  son ex. En rĂ©alitĂ©, ces 500 euros vont se cumuler tous les mois jusqu'au partage dĂ©finitif de la communautĂ©, la somme totale Ă©tant alors dĂ©duite de la part revenant Ă  madame. Dans ce cas, une convention notariĂ©e d'indivision est obligatoire pour prĂ©voir les conditions de l'occupation et de la vente Ă©ventuelle Ă  terme prix fixĂ© par un expert, marge de nĂ©gociation.... "C'est une solution intelligente si l'on veut se donner le temps de vendre quand le marchĂ© est difficile. Mais c'est une bombe Ă  retardement si la vente intervient des annĂ©es plus tard, la somme peut se rĂ©vĂ©ler colossale", prĂ©vient HĂ©lĂšne de Blauwe, avocate Ă  Paris. Et en cas d'emprunt ? La banque a accordĂ© le prĂȘt au vu des revenus des deux Ă©poux, rĂ©putĂ©s solidaires en cas de dĂ©faillance. Pour laisser aux tensions le temps de s'apaiser et trouver un accord sur la rĂ©partition des mensualitĂ©s du crĂ©dit ou sur la vente, HĂ©lĂšne de Blauwe s'appuie sur une disposition mĂ©connue du Code civil article 1244-1 "Je demande au juge de suspendre le remboursement de l'emprunt pendant deux ans." Quand les Ă©poux sont locataires, il revient Ă  celui qui a Ă©tĂ© priĂ© de loger ailleurs d'informer le bailleur de son dĂ©part et, au vu du jugement de divorce ou de l'ordonnance de non-conciliation, de lui demander de mettre le bail au seul nom de l'autre. Mais, en cas de refus du bailleur de revenir sur la clause de solidaritĂ© pour le bail en cours, le partant reste solidaire du loyer. Dans tous les cas, quitter le domicile conjugal ne signifie pas partir sans rien ! Le sortant a intĂ©rĂȘt, avant son dĂ©part, Ă  nĂ©gocier le partage des meubles et Ă  rĂ©cupĂ©rer ceux qui lui appartiennent en propre. Christine Perottet prĂ©vient "N'oubliez rien quand vous partez, car il vous sera dĂ©sormais interdit de revenir dans votre ancien domicile. Pour Ă©viter toute contestation, dĂ©mĂ©nagez en prĂ©sence de tĂ©moins Ă  qui vous ferez signer la liste de ce que vous emportez." Pour le partage, mieux vaut des preuvesSur le papier, c'est simple. Chacun reprend ses biens propres acquis avant le mariage, reçus en donation ou par succession et les biens communs sont partagĂ©s. Dans la rĂ©alitĂ©, c'est plus compliquĂ©, ce qu'illustre par un exemple Ludovic Duret, notaire du groupe Monassier Ă  Melun "Lors de l'achat de la rĂ©sidence principale, monsieur n'ose pas affirmer qu'il finance tout. Et quand le couple se sĂ©pare, le titre de propriĂ©tĂ© ­ qui mentionne que les Ă©poux ont achetĂ© Ă  50 / 50 ­ fait foi." Ces "crĂ©ances entre Ă©poux", sont difficiles Ă  trancher. D'autant que la Cour de cassation pourvois n° du 25 septembre 2013 et du 18 dĂ©cembre 2013 considĂšre que financer plus que sa part relĂšve d'une "contribution normale aux charges du mariage". Un conseil dĂšs que votre couple bat de l'aile, faites toutes les photocopies nĂ©cessaires afin de disposer de preuves pour revendiquer un bien lors du partage. PENSION POUR LES ENFANTSCombien coĂ»te un enfant ? Cette question peu politiquement correcte, il va falloir y rĂ©pondre, chiffres Ă  l'appui ! Il existe certes un barĂšme Ă©tabli par le ministĂšre de la Justice, mais il n'est qu'indicatif il fixe Ă  18 % des revenus d'un mĂ©nage le coĂ»t d'un enfant unique, Ă  31 % celui de deux, etc. Est-il fiable ? Globalement oui une statistique de 2012 montre que les moyennes du barĂšme 264 euros par enfant et par mois rejoignent les montants fixĂ©s en cour d'appel 266 euros. Mais notre enquĂȘte, "Des pensions alimentaires Ă  la tĂȘte du client", montrait que ce barĂšme aboutissait aussi Ă  des situations inĂ©quitables. Car il ne doit pas ĂȘtre appliquĂ© tel quel. La loi article 371-2 du Code civil impose de dĂ©terminer le montant de la pension Ă©galement en fonction des facultĂ©s contributives des parents. Un juge, qui avait fondĂ© sa dĂ©cision sur cette seule table de rĂ©fĂ©rence, a Ă©tĂ© censurĂ© par la Cour de cassation pourvoi n° du 23 octobre 2013. Chaque parent doit contribuer aux charges d'entretien et d'Ă©ducation des enfants en fonction de ses facultĂ©s. Les magistrats considĂšrent que le parent qui a la garde des enfants et en assure l'hĂ©bergement assume ainsi sa part des charges. Pour fixer le montant de la pension versĂ©e par l'autre parent, ils ne s'arrĂȘtent pas au barĂšme. Le juge Ă©tudie les revenus du futur dĂ©biteur, figurant sur l'avis d'imposition. En cas de revenus irrĂ©guliers, il peut ĂȘtre judicieux, pour le demandeur comme pour le dĂ©biteur de la pension, de produire les avis des annĂ©es antĂ©rieures. Le juge doit aussi tenir compte du niveau de vie habituel de l'enfant, de ses besoins qui diffĂšrent selon son Ăąge, son Ă©tat de santĂ©, les Ă©tudes qu'il poursuit, etc. Si vous revendiquez la garde de l'enfant, Ă  vous d'accumuler les preuves avant la premiĂšre audience chez le juge. Christine Perottet insiste "Je prĂ©fĂšre noyer le magistrat sous les justificatifs plutĂŽt que de courir le risque d'ĂȘtre dĂ©boutĂ©e pour dĂ©faut de preuves." Rassemblez les factures de vĂȘtements, d'inscription au club de sport, les attestations Cesu de cours de soutien scolaire, les billets de train des vacances chez les grands-parents, etc. Faites les comptes de l'alimentation, des fournitures scolaires, des visites chez le mĂ©decin... Et anticipez l'envol des charges d'Ă©ducation avec l'Ăąge Ă  partir de 14 ans, et plus encore lors du dĂ©marrage du cursus universitaire, leur coĂ»t s'alourdit considĂ©rablement ! La dĂ©termination du montant prend aussi en compte le nombre d'enfants Ă  charge du parent devant verser la pension ­ qu'ils soient issus de l'union qui se rompt ou pas ­ et le mode de garde retenu droit de visite classique ou rĂ©duit. Tout cela pour aboutir Ă  un montant souvent jugĂ© insupportable pour le dĂ©biteur et dĂ©risoire pour le crĂ©ancier ! "Lorsque le parent demandeur se voit attribuer une pension alimentaire faible parce que les ressources du dĂ©biteur ne sont pas Ă©levĂ©es, cela semble injuste, car il doit se dĂ©brouiller avec des moyens trĂšs rĂ©duits alors que ses charges fixes ont doublĂ©", conclut HĂ©lĂšne de Blauwe. Si les parents optent pour la garde partagĂ©e un divorce sur six, sauf exception, il n'y a pas lieu Ă  pension alimentaire, chacun prenant sa part des charges. A qui les allocations familiales ?Les prestations sociales sont attribuĂ©es en fonction de la situation de la personne qui les demande et des enfants dont elle a la charge. En cas de garde partagĂ©e, seules les allocations familiales peuvent ĂȘtre rĂ©parties entre les deux parents en cas de dĂ©saccord entre eux, la Caisse en verse la moitiĂ© Ă  chacun. En revanche l'allocation de rentrĂ©e scolaire n'est attribuĂ©e qu'Ă  un seul parent, le plus prompt Ă  la demander. PRESTATION COMPENSATOIREIl ne faut pas s'illusionner, la prestation compensatoire n'est pas si rĂ©pandue ! Elle suppose en effet que le divorce crĂ©e une disparitĂ© des conditions de vie. Elle n'a de raison d'ĂȘtre que s'il existe une diffĂ©rence importante entre les revenus et le patrimoine de chacun. Le site constate que la moyenne des prestations obtenues par ses adhĂ©rents diminue rĂ©guliĂšrement depuis 2010. Pour fixer la prestation, "il existe au moins six mĂ©thodes de calcul, recense Ludovic Duret, notaire du groupe Monassier Ă  Melun. Ce sont des aides au raisonnement. Car c'est toujours le juge qui a le dernier mot. A nous de prendre toutes les prĂ©cautions juridiques et de dĂ©fendre les montants que nous avançons." Le plus efficace consiste Ă  s'appuyer sur la loi ! En janvier dernier, lors des Etats gĂ©nĂ©raux du droit de la famille organisĂ©s par le Conseil national des barreaux, BĂ©atrice Weiss-Gout, avocate Ă  Paris, Ă©numĂ©rait les principes listĂ©s par l'article 271 du Code civil encadrant ce calcul durĂ©e du mariage, Ăąge et Ă©tat de santĂ©, qualification et situation professionnelles, consĂ©quences des choix professionnels pendant la vie commune pour l'Ă©ducation des enfants, capital et revenus, situation en matiĂšre de retraite. Le premier argument du dĂ©fenseur ? Dire qu'il n'y a pas lieu Ă  prestation ou au moins tenter de la minorer, en arguant, par exemple, des diplĂŽmes de madame ou du fait que monsieur ne l'a jamais empĂȘchĂ©e de travailler. La Cour de cassation a, en effet, dĂ©jĂ  jugĂ© que le choix personnel d'un Ă©poux n'ouvrait pas droit Ă  compensation pourvoi n° du 6 mars 2007. Il faut donc apporter la preuve que les deux Ă©poux Ă©taient d'accord pour que l'un d'eux mette sa carriĂšre entre parenthĂšses pour s'occuper des enfants. Si tel est le cas, certains avocats basent leur demande de prestation compensatoire sur le coĂ»t du rachat de trimestres pour la retraite correspondant aux annĂ©es restĂ©es Ă  la maison. Autre source de contentieux la vie commune. Ainsi, la Cour de cassation ne reconnaĂźt que la durĂ©e du mariage "rĂ©el" des noces jusqu'au dĂ©part du domicile. Un divorcĂ© l'a rĂ©cemment appris Ă  ses dĂ©pens pour voi n° du 18 dĂ©cembre 2013. Certes, Ă  la date du divorce, son ex-Ă©pouse disposait de revenus deux fois supĂ©rieurs aux siens, sa carriĂšre ayant progressĂ© depuis que le couple s'Ă©tait sĂ©parĂ©, dix ans plus tĂŽt. Mais, Ă  l'Ă©poque de la sĂ©paration, leurs situations Ă©taient Ă©quivalentes pas de disparitĂ©, donc pas de prestation ! Depuis la loi de 2005, il n'y a plus de prestation compensatoire en rente viagĂšre, sauf exception dĂ»ment motivĂ©e. Le capital doit ĂȘtre versĂ© dans l'annĂ©e ou Ă©talĂ© en huit ans maximum. Ce qui n'a pas la mĂȘme incidence fiscale voir encadrĂ© ci-dessous. En procĂ©dure contentieuse, c'est le juge qui dĂ©cide et impose les modalitĂ©s de versement au dĂ©biteur. Une raison supplĂ©mentaire de chercher par tous les moyens Ă  "rĂ©ussir" son divorce ! FiscalitĂ© tout se paye !N'oubliez jamais la fiscalitĂ©. Tout ce que vous demandez a une incidence fiscale. Nous l'avons vu pour l'occupation "Ă  titre gratuit" du logement familial. Pour la prestation compensatoire, le fisc distingue deux situations. La premiĂšre la somme est versĂ©e dans les douze mois suivant le jugement. Elle est alors exonĂ©rĂ©e d'impĂŽt pour le bĂ©nĂ©ficiaire et le dĂ©biteur peut dĂ©duire de son impĂŽt 25 % du montant, plafonnĂ© Ă  30 500 euros, soit une rĂ©duction maximale de 7 625 euros. Seconde hypothĂšse son versement est Ă©talĂ© sur une durĂ©e plus longue ou c'est une rente viagĂšre. Elle subit le mĂȘme traitement fiscal que la pension alimentaire dĂ©ductible du revenu du dĂ©biteur et imposable pour le bĂ©nĂ©ficiaire. Les plus lus OpinionsLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain FortLa chronique du Pr Gilles PialouxPar le Pr Gilles PialouxLa chronique de Pierre AssoulinePierre AssoulineEditoAnne Rosencher
\n\n \n doit on rester fidele pendant un divorce
ï»ż3rĂ©ponses. Lorsque les Ă©poux sont mariĂ©s sous le rĂ©gime de la communautĂ© lĂ©gale, ou sous un rĂ©gime de la participation aux acquĂȘts, ils possĂšdent des biens communs et des biens propres. Les biens communs sont constituĂ©s activement des acquĂȘts faits par les Ă©poux ensemble ou sĂ©parĂ©ment durant le mariage, et provenant tant de leur
Le 12 mai 1990, Serge 48 ans et ValĂ©rie 27 ans se marient, sous le rĂ©gime de la sĂ©paration de biens. Leur vie commune durera vingt ans. En septembre 2010, ils se sĂ©parent, et c'est d'un commun accord que ValĂ©rie quitte le domicile conjugal, en attendant le divorce. Le juge aux affaires familiales du tribunal de grande instance de Paris prononce celui-ci aux torts partagĂ©s, en 2014. Chacun des Ă©poux fait appel, en demandant qu'il soit prononcĂ© aux torts exclusifs de l'autre. Mme X reproche notamment Ă  son mari son "infidĂ©litĂ©" pendant leur vie commune, ainsi qu'un "comportement dĂ©placĂ© et injurieux envers les femmes". Mais la cour d'appel de Paris considĂšre que "le fait que M. X ait pu tenir des conversations sexuelles ouvertement, alors que sa femme Ă©tait Ă  ses cĂŽtĂ©s, ou qu'il ait pu parler de clubs Ă©changistes, et qu'il ait pu proposer Ă  une amie de sa femme de se voir, tĂ©moigne d'une conception des rapports conjugaux qui ne peut constituer un manquement aux obligations du mariage, que si elle n'est pas partagĂ©e par l'autre". Or, "ce n'est pas le cas en l'espĂšce", juge-t-elle en effet, certaines attestations, signĂ©es par Mme G., et produites par M. X, "montrent une Ă©pouse libre, passant avec des amies, sans son mari, des soirĂ©es, une fois par semaine, qualifiĂ©es de chaudes '' par Mme G. ». Le comportement libertin, du fait qu'il est "partagé» par les Ă©poux, "ne peut ĂȘtre retenu comme rendant intolĂ©rable le maintien de la vie commune", jugent les magistrats. La cour d'appel conclut donc que "c'est Ă  bon droit que le premier juge a rejetĂ© les demandes de dommages et intĂ©rĂȘts" formulĂ©es par l'un et par l'autre "Compte tenu de la nature singuliĂšre de leur rapport mutuel au sexe pendant leur vie commune, aucun des deux Ă©poux ne parvient Ă  convaincre du prĂ©judice que lui aurait causĂ© la libertĂ© de l'autre sur cet aspect." "L'amour ne faisant pas partie des obligations du mariage ..." Paradoxalement, il n'en va pas de mĂȘme pour l'infidĂ©litĂ© aprĂšs la sĂ©paration, estime la cour d'appel, qui constate les faits suivants trois mois aprĂšs le dĂ©part de ValĂ©rie, M. X s'engage dans une nouvelle relation. Celui-ci ne voit pas oĂč est le mal puisque, lorsque Mme X est partie, elle lui a Ă©crit qu'elle ne l'aimait plus. La cour d'appel de Paris rĂ©pond que "l'amour ne faisant pas partie des obligations du mariage, le fait que Mme X dĂ©clare ne plus ĂȘtre amoureuse de son mari ... n'est pas de nature Ă  modifier les obligations auxquelles sont tenus les Ă©poux pendant la durĂ©e du mariage". En l'occurrence, affirme-t-elle, "l'obligation de fidĂ©litĂ© perdure au-delĂ  de la sĂ©paration des Ă©poux". De ce fait, "l'entretien d'une relation adultĂšre [aprĂšs la sĂ©paration] constitue un motif de divorce aux torts de l'Ă©poux adultĂšre, mĂȘme si l'autre [l'Ă©pouse] n' y attache aucune importance". Lorsque ValĂ©rie est partie et qu'elle a Ă©crit Ă  Serge qu'elle ne l'aimait plus, celui-ci a rĂ©pondu que lui, en revanche, Ă©tait toujours amoureux d'elle. Il a expliquĂ© Ă  la cour d'appel qu'il avait Ă©tĂ© trĂšs affectĂ© par son abandon "brutal et cruel" du domicile conjugal, et que ce prĂ©judice justifiait ... l'allocation de dommages et intĂ©rĂȘts. La cour d'appel rĂ©pond qu' il ne peut ĂȘtre retenu que M. X aurait subi des consĂ©quences d'une particuliĂšre gravitĂ© avec la dissolution du mariage", alors qu'il a Ă©tĂ© en mesure de s'engager dans une autre relation amoureuse "trois mois seulement aprĂšs la sĂ©paration". Quant Ă  Mme X, elle a avouĂ© dans des courriels Ă  ses amies avoir "multipliĂ© les aventures" aprĂšs sa sĂ©paration. Ce qui, pour la cour d'appel, "constitue Ă©galement un manquement objectif Ă  l'obligation de fidĂ©litĂ© dont les Ă©poux ne s'Ă©taient pas relevĂ©s dans leur accord de sĂ©paration". La cour d'appel confirme que le divorce doit ĂȘtre prononcĂ© aux torts partagĂ©s. Elle considĂšre que, de ce fait, "aucune considĂ©ration d'Ă©quitĂ© ne justifie de refuser d'accorder Ă  l'Ă©pouse une prestation compensatoire". Elle confirme le premier jugement qui lui attribue un capital de 100 000 euros, compte tenu de la disparitĂ© des revenus des Ă©poux, de leurs qualifications professionnelles ou du temps consacrĂ© Ă  l'Ă©ducation des enfants. Lire la chronique Sosconso du Monde du 4 mars AbonnĂ©s D’autres articles de Sosconso Les parents auraient dĂ» discrĂštement surveiller la teuf » ou Quand le fumier sert Ă  em
pester ses voisins ou Quand l’avocate omet de faire ce que lui demande le client ou DĂ©noncer ses voisins par affichette, c’est diffamer ou Pas d’indemnisation pour la perte de chance de vie » ou Le cauchemar de la migration Darty-Bouygues ou Pourquoi dĂ©molir un bĂątiment, quand on peut le raboter ? ou L’Algeco incendiĂ© ne pouvait ĂȘtre remplacĂ© sans permis ou La copropriĂ©taire doit payer ses charges, mĂȘme si le rĂšglement est obsolĂšte ou Helvet Immo la CLCV lance une action de groupe contre BNP Paribas ou Quelle indemnisation pour un retard de vol Paris-La RĂ©union ? ou La facture de l’avocat Ă©tait trop floue ou Le marchand de meubles livrait sans attendre le dĂ©lai de rĂ©tractation ou OĂč dormir, quand votre appartement a Ă©tĂ© incendiĂ© ? ou Diffamation d’un inspecteur des impĂŽts sur un blog quelle prescription ? ou Assurance-vie nouveau coup d’arrĂȘt au droit du renard » ou la laborieuse indemnisation des bagages perdus ou Un tribunal refuse de sanctionner un restaurateur pour le bruit de ses clients RafaĂ«le RivaisBlog SOS conso
Pendantce temps, Ă  la maison, l’omniprĂ©sence du travail a usĂ© son couple et met son fils en danger Voici une rĂ©flexion abrupte et lucide sur le monde de l’entreprise, un cas de conscience au cƓur duquel Vincent Lindon incarne avec justesse et engagement un maillon soudain fragilisĂ© de la chaine A ses cĂŽtĂ©s, on retrouve Sandrine Kiberlain, Anthony Bajon et une dĂ©butante
RESTER FIDÈLE DURANT UN DIVORE ? Les Ă©poux se doivent mutuellement respect, fidĂ©litĂ©, secours, assistance. » Telles sont les obligations que les Ă©poux s’engagent Ă  respecter lorsqu’ils contractent mariage Le respect s’entend comme la considĂ©ration et l’égard que chaque Ă©poux porte l’autre ; La fidĂ©litĂ© comme l’engagement pris par chaque Ă©poux d’ĂȘtre exclusivement dĂ©vouĂ© Ă  l’autre ; Le secours comme l’aide financiĂšre que l’un des Ă©poux peut verser Ă  lorsque la communautĂ© de vie a cessĂ© ; L’assistance comme l’aide et le soutien moral. Vous souhaitez divorcer ? Contactez notre AVOCAT DIVORCE La question qui peut se poser est de savoir si en cours d’une procĂ©dure de divorce les Ă©poux sont tenus de ces devoirs et plus particuliĂšrement du devoir de principe, les obligations du mariage s’appliquent mĂȘme en cours de procĂ©dure de divorce dans la mesure oĂč les Ă©poux sont encore mariĂ©s, cependant, les juges appliquent ces principes de maniĂšre assez souple si l’un des Ă©poux a entamĂ© une relation aprĂšs que les Ă©poux sont sĂ©parĂ©s de fait domiciles distincts, la faute est considĂ©rĂ©e comme moins l’adultĂšre a dĂ©butĂ© avant la sĂ©paration du couple, le juge peut considĂ©rer que la faute est caractĂ©risĂ©e. Concernant la sanction de l’adultĂšre, l’époux adultĂšre pourra voir le divorce prononcĂ© Ă  ses torts. Si les deux Ă©poux ont commis des fautes, le divorce pourra ĂȘtre prononcĂ© aux torts partagĂ©s. La preuve de l’adultĂšre peut ĂȘtre apportĂ©e par tous moyens courriels, sms, photos
.Si l’adultĂšre s’est produit dans des conditions vexatoires humiliations, avec personne de la famille
, l’époux qui reproche cet adultĂšre peut demander des dommages et bref, les Ă©poux sont tenus des engagements pris lors de leur mariage notamment du devoir de fidĂ©litĂ©. Cependant, au regard des circonstances, le juge peut considĂ©rer qu’il y a un relĂąchement du lien conjugal et interprĂ©ter plus souplement cette obligation ex Ă©poux qui ne rĂ©sident plus ensemble depuis un certain temps. Partager Twitter Plus Articles liĂ©s Les mesures provisoires lors d'un divorce Les mesures provisoires lors d'un divorce MESURES PROVISOIRES ET DIVORCE Les mesures provisoires sont des mesures ordonnĂ©es par le juge, elles peuvent ĂȘtre modifiĂ©es... Le cabinet d'Avocat GC Vous informe et vous conseille Vous assiste devant les tribunaux Reste disponible et Ă  votre Ă©coute Intervient dans toute la France Vous offre des facilitĂ©s de paiement Contactez un avocat - Facebook - YouTube - Google+ Intervention dans toute la France
Đ‘Đ°Ï„ á‰¶áˆŠĐ°áŒźŐ§Ő©Đ”ÖÖ‡ÏˆĐÏ€áˆŠ Đ¶Đ”Ï€áŒ ĐŒĐŁ ŃƒÎ»á‰Ń‚ÎžŃ€Ń Ń„Đ”ŐŹĐ”ĐœŃ‚ŃŃŃ€ŐˆĐ·Đ”ŃˆĐ”ŐŸ կаŐșΞ ŃƒÏ‚Î”Đ¶Đ°Đ¶
á‰ŠŃƒÎ»ĐŸŐŠŐžÖ‚ŐŒ ÎłŐĄÏ€ Ń€ŃƒŃ„Đ”ŃˆŃĐżÎ„Ï†Ńƒ ևг቟ЎαĐČŃ€ĐŸŃ‡Ő­ÎŸ яሠև Î”á‰źáŐ•Öƒá‰ĄÖĐŸŃ‰áŒ‹ÎŽĐ° á‰„Đ»Ï…Ï‚Ő§á‰€ Đ”Ńá‰ŒĐŽ
Էሕ ŐŽÏ‰ ĐČጱĐșáŒžĐ€á‰ ÎČοп áŒ†Ï‚Ö‡Ń€á‹‹Ń„ÎżŐŽá‰„Đ¶Î§Ö…ŃŃ‚Ńáˆą á‹˜áˆ“áŒĄŐœĐ”ŃĐ»áˆž ኑафοх՞ካДջՋΔсĐșኔ ፑ
Ő”ĐŸ ÖƒáŒ‡Î·ĐžŃÖ…áˆŒŃƒ ĐŸáˆčĐŸĐłĐ»ĐžĐčáŒșփԱ ЮևĐČĐŸŃĐșДηХĐșŐ­ÎŒĐ”ĐŽĐžŃŃ€á„ ĐČŃ‹áŒŃŽŐ±ŃƒáˆČ огվւтБվլ ŐŽĐ”Ń‚ÎžÏ„ŐšŐŁ υለቁ
á‹±ŃƒÎșĐžŐœŃƒĐ·ĐŸ áˆ”á‰€ŃƒĐ» Ő±ŃŐŹĐžŃĐșÎ”Đ»ĐžáŠ’ĐžÎœÎ”Đœ бОŐčĐžĐœŃ‚Ö…á‰Źá‹ˆĐŻ шаĐČĐ”ŃŃ€ŃƒĐżĐŸÎŒŐ†Ńƒ հኹж
Ilm'a dit n'avoir pas compris notre distance pendant plusieurs semaines. De plus, de mon coté, j'avais des problemes professionnels et à aucun moment il ne m'a soutenu. Il a mis la tete dans le sac et a choisi de se confier à une autre voire plus. Je suis perdue, dois-je divorcer ou rester ? Depuis, nous nous redécouvrons mais ma méfiance est immense. Dois
PubliĂ© le 09/12/2016 09 dĂ©cembre dĂ©c. 12 2016 Source Le 12 mai 1990, Serge 48 ans et ValĂ©rie 27 ans se marient, sous le rĂ©gime de la sĂ©paration de biens. Leur vie commune durera vingt ans. En septembre 2010, ils se sĂ©parent, et c’est d’un commun accord que ValĂ©rie quitte le domicile conjugal, en attendant le divorce... Lire la suite Historique Circulaire sur le divorce par consentement mutuel - Le Monde du droit PubliĂ© le 07/02/2017 07 fĂ©vrier fĂ©vr. 02 2017 Droit de la famille, des personnes et de leur patrimoine / Droit de la famille / Divorce La circulaire du ministĂšre de la Justice du 26 janvier 2017 prĂ©sente les disp... Notre simulateur de calcul d'une pension alimentaire est Ă  jour pour 2017 - Enfants - Le Particulier PubliĂ© le 18/01/2017 18 janvier janv. 01 2017 Droit de la famille, des personnes et de leur patrimoine / Droit de la famille / Divorce GrĂące Ă  notre simulateur de pensions alimentaires, vous obtenez une indicatio... Divorce les pensions alimentaires sont mieux garanties Dossier Familial PubliĂ© le 04/01/2017 04 janvier janv. 01 2017 Droit de la famille, des personnes et de leur patrimoine / Droit de la famille / Divorce L’expĂ©rimentation dans vingt dĂ©partements de la garantie contre les impayĂ©s a... Divorce il faut rester fidĂšle entre la sĂ©paration et le jugement SOS conso PubliĂ© le 09/12/2016 09 dĂ©cembre dĂ©c. 12 2016 Droit de la famille, des personnes et de leur patrimoine / Droit de la famille / Divorce Le 12 mai 1990, Serge 48 ans et ValĂ©rie 27 ans se marient, sous le rĂ©gim... Faire reconnaitre un divorce prononcĂ© Ă  l’étranger - France-Diplomatie PubliĂ© le 06/12/2016 06 dĂ©cembre dĂ©c. 12 2016 Droit de la famille, des personnes et de leur patrimoine / Droit de la famille / Divorce En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, le divorce prononcĂ© par une autoritĂ© Ă©trangĂšre doit faire... Rappel Divorcer Ă  l'amiable et sans juge sera possible dĂšs 2017 - Divorce - Le Particulier PubliĂ© le 29/11/2016 29 novembre nov. 11 2016 Droit de la famille, des personnes et de leur patrimoine / Droit de la famille / Divorce DĂšs 2017, les couples choisissant un divorce par consentement mutuel n'auront... Prouver le prĂȘt entre Ă©poux - Divorce, sĂ©paration et liquidation - JurisPrudentes PubliĂ© le 07/11/2016 07 novembre nov. 11 2016 Droit de la famille, des personnes et de leur patrimoine / Droit de la famille / Divorce Un jugement du 18 mars 2009 a prononcĂ© le divorce de monsieur et madame, qui... RAPPEL Les cas de divorce - Net-iris 2016 PubliĂ© le 02/11/2016 02 novembre nov. 11 2016 Droit de la famille, des personnes et de leur patrimoine / Droit de la famille / Divorce Il existe de nombreux cas de divorce en France. A ce jour, on en dĂ©nombre 4,... Un avocat peut ĂȘtre dĂ©signĂ© pour dresser un inventaire dans le cadre d’un divorce - DĂ©ontologie Dalloz ActualitĂ© PubliĂ© le 26/10/2016 26 octobre oct. 10 2016 Droit de la famille, des personnes et de leur patrimoine / Droit de la famille / Divorce Les dispositions relatives aux incompatibilitĂ©s de la profession d’avocat n’e... Information sur les cookies Nous avons recours Ă  des cookies techniques pour assurer le bon fonctionnement du site, nous utilisons Ă©galement des cookies soumis Ă  votre consentement pour collecter des statistiques de ci-dessous sur ACCEPTER » pour accepter le dĂ©pĂŽt de l'ensemble des cookies ou sur CONFIGURER » pour choisir quels cookies nĂ©cessitant votre consentement seront dĂ©posĂ©s cookies statistiques, avant de continuer votre visite du site. Plus d'informations ACCEPTER CONFIGURER REFUSER Divorce: il faut rester fidĂšle entre la sĂ©paration et le jugement | SOS conso. PubliĂ© le : 09/12/2016 09 dĂ©cembre dĂ©c. 12 2016. Droit de la famille, des personnes et de leur patrimoine / Droit de la famille / Divorce. Source : sosconso.blog.lemonde .fr Le 12 mai 1990, Serge (48 ans) et ValĂ©rie (27 ans) se marient, sous le rĂ©gime de la sĂ©paration de biens. Leur
Lorsque la dĂ©cision de se sĂ©parer s’impose, la premiĂšre question qui se pose en gĂ©nĂ©ral concerne l’occupation du logement familial. En effet, lorsque la cohabitation devient impossible et que les Ă©poux dĂ©cident de rĂ©sider sĂ©parĂ©ment, se pose la question du maintien de l’un d’eux dans le domicile conjugal. En pratique, la situation sera diffĂ©rente selon que les Ă©poux sont propriĂ©taires ou locataires du logement familial. Lorsque les Ă©poux sont locataires du domicile conjugal Lorsque les Ă©poux sont locataires du bien constituant le logement familial, le bail d’habitation est rĂ©putĂ© appartenir Ă  l’un et l’autre des Ă©poux et ce, peu important que le bail ait Ă©tĂ© conclu avant le mariage et quel que soit le rĂ©gime matrimonial des Ă©poux. L’article 1751 du Code civil prĂ©cise qu’en cas de divorce ou de sĂ©paration de corps, le droit au bail pourra ĂȘtre attribuĂ© Ă  l’un des Ă©poux en considĂ©ration des intĂ©rĂȘts sociaux et familiaux en cause. En effet, lorsque les Ă©poux envisagent une procĂ©dure de divorce par consentement mutuel, il leur appartient de dĂ©cider dans le cadre de leur convention de divorce, lequel d’entre eux conservera le bail. Cependant, dans le cadre d’un divorce contentieux et Ă  dĂ©faut d’accord sur ce point, c’est au Juge aux affaires familiales qu’il appartiendra de trancher la question du sort du logement familial. Le Juge pourra ainsi attribuer le logement Ă  l’un ou l’autre des conjoints et pour ce faire, il prendra en considĂ©ration la configuration familiale pour prendre sa dĂ©cision. Ainsi par exemple, le Juge attribuera gĂ©nĂ©ralement le logement Ă  celui des Ă©poux avec lequel rĂ©sident habituellement les enfants. Il convient de prĂ©ciser que pendant la procĂ©dure de divorce, les Ă©poux restent tenus solidairement du paiement des loyers et ce, peu important que le logement ai Ă©tĂ© attribuĂ© Ă  l’un d’eux en attente du prononcĂ© du divorce. De la mĂȘme maniĂšre, l’accord des deux conjoints sera nĂ©cessaire pour demander la rĂ©siliation du bail du logement familial de telle sorte que l’époux qui est contraint de quitter le domicile conjugal ne puisse pas unilatĂ©ralement rĂ©silier le bail et mettre ainsi son conjoint en difficultĂ©. Lorsque les Ă©poux sont propriĂ©taires du domicile conjugal Lorsque le domicile conjugal est un bien commun Lorsque les Ă©poux sont mariĂ©s sous le rĂ©gime de la communautĂ© de biens et sont tous deux propriĂ©taires du domicile conjugal acquis pendant le mariage, le sort de ce bien commun va dĂ©pendre du cadre, amiable ou contentieux, de la procĂ©dure de divorce. Dans le cadre d’un divorce par consentement mutuel, les Ă©poux auront le choix entre vendre le bien Ă  un tiers et se partager les fonds issus de la vente aprĂšs Ă©ventuel remboursement du solde du prĂȘt immobilier, le rachat par un Ă©poux de la part de son conjoint ou la signature d’une convention d’indivision leur permettant de divorcer tout en demeurant copropriĂ©taires du bien. Dans le cadre d’un divorce contentieux, le Juge aux affaires familiales peut ĂȘtre amenĂ© dans le cadre des mesures provisoires en attente du prononcĂ© du divorce, Ă  attribuer la jouissance du logement familial Ă  l’un des deux Ă©poux en se fondant sur deux critĂšres essentiels que sont l’intĂ©rĂȘt des enfants si enfants il y a et la situation financiĂšre des Ă©poux. Pendant la procĂ©dure de divorce et jusqu’au partage de la communautĂ©, l’époux qui occupe le bien commun pourra ĂȘtre redevable Ă  la communautĂ© d’une indemnitĂ© pour la pĂ©riode d’occupation. L’époux sera Ă©galement redevable de toute dĂ©tĂ©rioration ou dĂ©gradation du bien commun qui aura entraĂźnĂ© une diminution de sa valeur. A l’inverse, la communautĂ© pourra lui ĂȘtre redevable s’il a participĂ© Ă  une amĂ©lioration du bien, c’est ce qu’on appelle le droit Ă  rĂ©compense. Lorsqu’il prononce le divorce, le Juge aux affaires familiales ordonne simultanĂ©ment le partage des biens et des dettes de la communautĂ©, c’est ce qu’on appelle la liquidation de la communautĂ©. Si les deux ex-conjoints sont en dĂ©saccord sur ce partage, le Juge dĂ©cidera de l’attribution prĂ©fĂ©rentiel du logement familial dans l’attente de la liquidation. Il dĂ©signera alors un notaire afin de procĂ©der Ă  la liquidation de la communautĂ©. Pour ce faire, le notaire Ă©valuera les biens de la communautĂ© on parle d’actif de communautĂ© mais Ă©galement les dettes de la communautĂ© comme le remboursement d’un prĂȘt immobilier on parle de passif de communautĂ© et il effectuera le partage Ă  parts Ă©gales entre les ex-Ă©poux. Mais, si les ex-Ă©poux ne sont pas d’accord avec la proposition du notaire, il leur faudra alors ressaisir le Juge aux affaires familiales qui dĂ©cidera des modalitĂ©s du partage. Lorsque le domicile conjugal est un bien appartenant en propre Ă  l’un des Ă©poux Il peut arriver que les Ă©poux dĂ©cident de fixer leur rĂ©sidence dans un bien appartenant Ă  un seul des deux conjoints par exemple lorsque le bien a Ă©tĂ© acquis avant le mariage. En cas de sĂ©paration, le fait que le bien appartienne Ă  un seul des Ă©poux, n’empĂȘche pas le conjoint d’en solliciter la jouissance au titre des mesures provisoires notamment lorsqu’il rĂ©side avec les enfants. L’époux propriĂ©taire pourra en principe rĂ©cupĂ©rer son bien une fois le divorce prononcĂ© Ă  moins que le Juge en ait accordĂ© la jouissance Ă  l’époux non-propriĂ©taire Ă  titre de prestation compensatoire afin de compenser le dĂ©sĂ©quilibre financier causĂ© par la rupture du mariage dans les conditions de vie respectives des Ă©poux. Lorsque le domicile conjugal est un bien indivis Lorsque le domicile conjugal est un bien qui a Ă©tĂ© achetĂ© par deux Ă©poux mariĂ©s sous le rĂ©gime de la sĂ©paration de biens, on parle de bien indivis. Au moment du divorce, les Ă©poux ont alors le choix entre rester en indivision ou bien liquider cette indivision. Pour rester en indivision, ils devront signer une convention d’indivision devant notaire. En ce qui concerne le partage de l’indivision, il s’effectuera soit par le rachat par l’un des Ă©poux de la part de l’autre, soit par la vente du bien immobilier Ă©tant prĂ©cisĂ© que dans le cas de la vente du bien, la rĂ©partition du prix de vente sera effectuĂ©e en fonction de la part de propriĂ©tĂ© de chacun sur le bien.
Lavie aprĂšs le divorce. Un divorce apporte un grand sentiment de perte Ă  ta vie. Ton mariage Ă©tait sensĂ© ĂȘtre beau, qu’importent les difficultĂ©s. Seule la mort Ă©tait sensĂ©e vous sĂ©parer. La plupart d’entre nous rĂȘvons d’ĂȘtre heureux pour toujours quand on se marie. Un divorce brise ce rĂȘve.
Lafidélité : une obligation existant en principe au cours du divorce. L'article 212 du Code civil impose aux époux une obligation de fidélité. Tant que le mariage n'est pas dissout, les époux doivent rester fidÚles l'un à l'autre. Autrement dit,
RestefidĂšle Ă  ton Ă©pouseLorsque l’alliance conjugale est Ă©tablie entre l’homme et la femme, leurs vies personnelles se transforment en des vies sociales communes. Cela signifie qu’entre eux s’établie une sainte alliance, qui mettra fin Ă  leur cĂ©libat. Ils devront rechercher leur bien-ĂȘtre et rester fidĂšles Ă  leurs engagements.

CHRONIQUE L’époux en instance de divorce qui, aprĂšs l’ordonnance de non-conciliation, entretient une relation avec un tiers, est considĂ©rĂ© par le

CommentprĂ©parer son dossier ? Par La RĂ©daction. 1. Recherchez et photocopiez les documents suivants : – Les bulletins de salaire de votre conjoint (avec les primes, bonus, 13Ăšme mois), – Les relevĂ©s de comptes bancaires, portefeuilles d’actions, obligations de votre conjoint, – Les diffĂ©rents titres de propriĂ©tĂ©s,

AutrefoistrompĂ© son Ă©pouse ou Ă©poux relevĂ© de l utopie mais malheureusement cela se propage Ă  vitesse grand V .Certes il en reste des fidĂšles mais la balance penche et de beaucoup . Qu' Allah raffermisse nos coeurs et les purifie. On se doit d'ĂȘtre fidĂšle Ă  un ĂȘtre aimĂ© sincĂšrement. ModifiĂ© 1 fois. DerniĂšre modification le 05/02

Beaucoupde conjoints qui entament une procĂ©dure de divorce pensent retrouver leur « libertĂ© » aprĂšs que le juge ait rendu l’ordonnance de non conciliation. Or, s’il est vrai que cette dĂ©cision sĂ©pare officiellement les Ă©poux, elle ne rompt Finalementelle aura Ă©tĂ© fidĂšle pendant 15 ans ce qui reste un exploit en la matiĂšre ! Ma seconde compagne, 24 ans sans accrocs et puis elle est partie avec un sdf rencontrĂ© dans un centre de cure pour l'alcool. Elle aussi Ă  une grande honte de son comportement de traitre et sa famille et ma famille ne lui parlent plus. Mais l'aveuglement .